Histoire et Patrimoine
Vous trouverez sur cette page une compilation de données, fragmentaire, issue du travail de recherche accompli par Nicole Dubois en 2006 pour la mairie de Pellegrue et remaniée afin de la mettre parfois à jour et d’ y apporter d’autres fragments. Son document qui survole plusieurs siècles d’histoire et étayé d’archives peut être consulté en mairie. Cette page sera complétée régulièrement .
Présentation de Pellegrue
Pellegrue est une petite cité de caractère. Pellegrue, c’est la ville aux nombreux châteaux ou maisons fortes. Son patrimoine religieux fait état aussi de plusieurs églises. On en dénombre cinq : l’église Sant-André dans le bourg, l’église Saint-Laurent de Servole , l’église Saint-Pierre de Genas, l’église Saint-Louis de Vignole(en état de délabrement) et l’église de la Reyre ou ce qu’il en reste. Pellegrue est une bastide.
La légende de Pellegrue
Dans des temps lointains, dit-on, Trubleville aurait été une petite cité entourée de remparts de bois. Une nuit d’automne, des brigands l’auraient attaquée pour la piller. Mais, dans leur mouvement d’encerclement, ils auraient dérangé des grues qui avaient fait halte dans les marais, au sud de l’agglomération. Les grues affolées auraient alerté les habitants, qui réveillés, ont pu se défendre et Tremblaville ne fut pas prise.
En reconnaissance, le Seigneur du lieu décida de prendre le nom de Pellegrue (Pella = colline, grua =grue). Le blason des seigneurs, et donc de la ville, allait être une grue tenant dans sa dextre une vigilance d’or. «La vigilance d’or étant une pierre tenue par la grue dans sa patte droite». Si la vigilance vient à tomber, sa chute réveille la grue.
Les grues dans leur migration, passent toujours au-dessus de Pellegrue et s’arrêtent pour passer la nuit dans les environs.
Les origines de Pellegrue
Historiens et archéologues semblent d’accord pour situer le début du peuplement de Pellegrue dans la partie sud du bourg actuel, sur cette portion la plus élevée où se trouve l’église. Les textes attestent l’existence de celle-ci dès la fin du 11ème siècle. Des témoins d’occupation antique, vestiges du Haut –Empire, tessons de poteries de l’Antiquité tardive, de l’époque gallo-romaine ont été retrouvés sur le territoire de la commune. Le Haut Moyen-Age a laissé des traces dont certaines identifiées par l’étude archéologique réalisée en 1999 sur le parvis et autour de l’église Saint-André.
Le château de Godemine
« Il est attesté pour la première fois en 1242 sous le terme de castrum et encore en février 1272, lorsqu’une partie de la justice du lieu fut donnée au roi d’Angleterre Henri III à condition que celui-ci y fasse établir une bastide ». En 1663, le château de Godemine ne représentait déjà plus que « quelques masures ».Il n’est même pas évoqué dans le cadastre de 1672 qui signale cependant l’existence de douves et de murs , probablement appartenant soit à l’ancienne enceinte castrale soit à l’enceinte de la bastide, »l’une s’étant peut être confondue à l’autre lors de la fortification de la bastide. Ce premier noyau d’habitations, ceint de remparts, aurait compris le château, l’église et le prieuré. Sylvie Faravel , maître de conférences en histoire et archéologie médiévales, a rendu une étude qui détermine l’enceinte du castrum.
Les Pellegrue, seigneurs d’Eymet
Début XIIe siècle, la famille de Pellegrue à déjà un rang élevé. Originaire du Bazadais, cette Maison est une des plus illustres et des plus anciennes de Guyenne. Lire la suite
Pellegrue sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle
Le village de Pellegrue a été traversé et l’est encore par de très nombreux pèlerins. Situé sur la route de Vézelay, il est une halte pour un repos apprécié grâce au gîte que la commune a mis a disposition des pèlerins pour la modique somme de 10€ la nuit.