Un prévenu peut être placé sous contrôle judiciaire en attendant son procès :
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dans le cadre d'une <a href="https://www.pellegrue.com/service-public/?xml=F32129">comparution immédiate</a>, si le tribunal ne peut se réunir le jour même où il est présenté au procureur,
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dans le cadre d'une <a href="https://www.pellegrue.com/service-public/?xml=F33849">convocation sur procès-verbal</a>, si le procureur ne souhaite pas laisser le prévenu en totale liberté.
Dans tous les cas, c'est le procureur qui demande la mise en place du contrôle judiciaire. La demande est acceptée ou refusée par le juge des libertés et de la détention. Il n'y a pas de recours possible.
Le juge d'instruction peut demander le placement sous contrôle judiciaire d'une personne <a href="https://www.pellegrue.com/service-public/?xml=F1470">mise en examen</a> s'il estime que cette mesure est nécessaire et suffisante. Le procureur doit donner son avis.
Le juge d'instruction doit saisir le juge des libertés et de la détention (JLD), qui peut décider de placer ou non la personne sous contrôle judiciaire.
Si le juge d'instruction ne demande pas le placement sous contrôle judiciaire,le procureur de la République peut saisir directement le JLD pour lui en faire la demande.
Le JLD peut ordonner de lui-même un placement sous contrôle judiciaire lorsqu'il est saisi par le juge d'instruction en vue d'un placement en <a href="https://www.pellegrue.com/service-public/?xml=F1042">détention provisoire</a>.
Enfin, le juge d'instruction ou le prévenu ou son avocat peuvent demander que la <a href="https://www.pellegrue.com/service-public/?xml=F1042">détention provisoire</a> déjà décidée soit remplacée par un contrôle judiciaire. La décision est prise par le JLD après avis du procureur de la République.
Dans tous les cas, la décision du JLD peut être contestée devant la chambre de l'instruction. La chambre de l'instruction dépend de la cour d'appel.